10 méthodes de créativité pour générer des idées



Innover, trouver de nouvelles solutions et faire germer des idées originales : c’est une nécessité pour n’importe quelle entreprise qui souhaite répondre aux besoins de ses clients et améliorer ses produits ou services.
S’il est important de déceler les problèmes rencontrés par les utilisateurs de vos produits, la génération d’idées pertinentes et novatrices pour les résoudre est tout aussi importante.
Pour cela, il existe de nombreuses méthodes de créativité dont nous vous proposons une sélection non exhaustive.

1) Le brainstorming
Il s’agit certainement de la technique de créativité la plus célèbre. Elle consiste à réunir un groupe de personnes qui vont chacune faire part de leurs idées sur un sujet, sans recevoir aucune critique ou aucun jugement de la part des autres.
Pour qu’un brainstorming soit un succès, il est important que les participants se “libèrent” complètement et rebondissent sur les idées des autres pour en proposer d’encore meilleures.


2) Le brainwriting
Méthode de créativité similaire au brainstorming, le brainwriting consiste pour les participants à coucher leurs idées sur papier plutôt que de les dire à l’oral.
Après quelques minutes, chacun transmet son morceau de papier à son voisin, qui développe des idées à partir de celles qui sont écrites, et ainsi de suite.

3) Le brainwalk
L’idée du brainwalk est semblable à celle du brainwriting, excepté que les participants ne transmettent pas de bouts de papier à leur voisin ; au lieu de cela, ils se déplacent eux-mêmes dans la pièce.
L’objectif est de passer d’une “station de génération d’idées” à l’autre, en s’inspirant des autres participants pour stimuler sa propre créativité.


4) La pire idée possible
Sorte de brainstorming inversé, cette technique de créativité invite les participants à exprimer volontairement “la pire idée possible” sur un sujet.
Cette méthode a notamment pour intérêt de désinhiber le groupe, qui ne risque pas de s’autocensurer puisque le but de l’exercice est de faire de “mauvaises” propositions.
Qui plus est, cela permet d’identifier et d’éliminer rapidement les pires idées, à défaut de faire émerger des perles d’innovation.


5) Le sketchstorm
En anglais, “sketch” signifie littéralement “croquis”.
Vous l’aurez deviné, cette méthode créative repose sur le dessin. Mais rassurez-vous, il n’y a pas besoin d’être un artiste pour l’utiliser : les croquis doivent au contraire être aussi simples et basiques que possible.
L’intérêt, c’est que les représentations visuelles ont le pouvoir de stimuler l’imagination encore un peu plus que les paroles (parlées ou écrites).
Qui plus est, un dessin peut vous permettre d’exprimer un concept sur lequel vous n’arrivez pas à mettre de mots.

6) Le mind mapping
Le mind mapping est une autre technique de représentation visuelle pour stimuler la créativité.
Elle consiste à construire une sorte d’arbre dans lequel :

Le sujet principal se trouve au centre ;
Les idées liées au sujet constituent des branches et des sous-branches connectées au sujet.
Cet outil de visualisation, a priori assez simple, est en fait très utile pour “cartographier” les idées et mieux comprendre la place qu’elles occupent.
Il existe d’ailleurs de très bons outils pour créer des mind maps en ligne.


7) Le bodystorm
Continuons dans la lignée des “storm” avec le bodystorm, qui met directement en action les participants.
Concrètement, il s’agit de mises en situation durant lesquelles on se met dans la peau des utilisateurs et des clients confrontés à un problème que l’on cherche à résoudre.
En étant reconstituant l’action et en étant au cœur du problème, il peut être plus simple de générer des idées et donc des solutions potentielles.

8) Le focus group
Le focus group consiste à réunir non pas des membres de l’entreprise, mais des consommateurs et des utilisateurs de vos produits afin d’avoir directement des retours et des idées d’amélioration de leur part.
Dirigé par un ou plusieurs animateurs, le focus group est composé de 5 à 10 personnes auxquelles un certain nombre de questions vont être posées.
Attention : il ne s’agit pas d’un interrogatoire, l’objectif est de mettre en place un véritable dialogue, fluide et franc, tout en suivant un “guide” prévu à l’avance. Le tout est intégralement enregistré, voire filmé, pour être analysé après coup.

9) Le gamestorming
Le gamestorming englobe une panoplie de techniques de génération d’idées et de résolution de problèmes qui sont volontairement présentées sous forme de jeux.
En effet, le jeu a l’avantage d’augmenter l’investissement, l’énergie et le travail d’équipe chez les participants. Parmi les principales techniques de gamestorming, on peut citer :

L’anti-problème : l’idée de ce jeu est de “retourner” le problème que l’on cherche à résoudre. Les participants cherchent alors des solutions à “l’anti-problème”, ce qui fait apparaître des idées liées au véritable problème ;
Le “Fishbowl” : il consiste à constituer deux cercles avec les participants, un petit et un grand qui entoure le premier. Les membres du petit cercle effectuent un brainstorming et échangent leurs idées, tandis que les membres du grand cercle observent en silence et prennent des notes ;
Le feu de camp : le principe de ce jeu est de pousser les participants à raconter une histoire, comme autour d’un feu de camp. Pour commencer, mettez en évidence entre 10 et 20 post-it sur lesquels vous aurez inscrits des mots-clés (que vous aurez déterminés suite à un brainstorming, par exemple). Chaque participant doit tour à tour décrocher un post-it (ou en créer un lui même si une idée lui vient), le coller sur une autre surface réservé (qui constituera le “fil de l’histoire”) et raconter une histoire liée à ce mot-clé.
Il existe bien sûr une multitude d’autres jeux, cette liste étant loin d’être exhaustive.


10 ) Les Six Chapeaux
Cette technique est basée sur 6 modes de pensée différents représentés par des chapeaux :

Le chapeau blanc : la neutralité. On ne prend pas parti et on se contente de faits et de données chiffrées ;
Le chapeau jaune : l’optimisme. On fait des commentaires positifs, on se projette avec les idées des autres ;
Le chapeau vert : la créativité. On cherche de nouvelles idées et solutions, en n’hésitant pas à prendre des libertés ;
Le chapeau noir : le pessimisme. On se montre prudent, voire alarmiste, et sensible aux risques et aux dangers ;
Le chapeau rouge : l’émotion. On réagit “à chaud”, à partir de sentiments et d’intuitions ;
Le chapeau bleu : l’organisation. On canalise les idées avec discipline. C’est en fait le chapeau de l’animateur de l’exercice.
L’idée est, pour chaque participant, d’alterner entre les différents chapeaux afin de penser différemment, générant ainsi plus d’idées neuves.